Quelle surprise d’entendre en réunion publique, Valérie Pécresse, ouvertement favorable au maintien des emplois de l’aéroport, un an seulement après avoir mis sur la table l’hypothèse d’une fermeture pure et simple de la plate-forme, puis imposé la plage de silence totale !
Non vous ne rêvez pas ! Le scoop en live, c’est là : http://youtu.be/2AhmtMKL4jU
Pour en savoir plus, c’est ici :
Valérie Pécresse, réunion publique du 29 mai 2012 à Magny les Hameaux, à propos de l’avenir de l’aéroport de Toussus le Noble :
» Je l’ai dit, à plusieurs reprises, moi, je ne serai pas le député qui mettra 300 personnes au chômage, dans une période de crise, aujourd’hui sur l’aérodrome, il y a 300 personnes qui travaillent.
On réfléchit à toutes les options ; on a obtenu la plage de silence, et on a obtenu aussi le blocage de l’arrivée à Toussus, des hélicoptères d’Issy les Moulineaux et de Cergy, puisque vous savez que, très habilement, un certains nombre d’élus des zones très urbaines ont obtenu des interdictions de survol qui font qu’évidemment, les hélicoptères ont plutôt tendance à venir s’implanter au dessus de nos protégés, comme la Vallée de la Bièvre ou la vallée de Chevreuse; j’ai plaidé à la DGAC, et la DGAC a reconnut qu’il n’était pas possible qu’on admette des hélicoptères en plus.
On a obtenu du Ministère des Transports que soit réalisée une étude sur l’avenir de l’aérodrome…. Le métro Versailles/Orly doit se construire, car il relie Versailles à Orly, via le plateau de Saclay, en 35 minutes, et l’aérodrome du Plateau de Saclay et de Saint Quentin, pour ce qui est vols d’affaires, deviendra naturellement Orly ; et nous n’aurons plus de demandes de la chambre de commerce des Yvelines d’augmenter le flux d’Aviation d’Affaires de Toussus.
L’avenir de Toussus, il faut qu’on y réfléchisse tous ensemble, et ça se décide pas d’un trait de plume et ça ne se raye pas d’un trait de plume un aérodrome qui fait vivre 300 personnes, et la relocalisation des activités, c’est compliqué, ça se fait pas du jour au lendemain….je suis d’abord en train de me battre pour la conciliation de la vie des riverains avec la vie de l’aérodrome. On est en période de crise, et en période de crise, on ne met pas 300 personnes au chômage ; je suis désolée de vous dire, vous tous quand vous avez acheté vos maisons, vous saviez qu’il y avait des avions au dessus de vos têtes.
L’étude qui sera faite par un cabinet indépendant, nous mettra toutes les cartes en main, elle dira si on peut délocaliser des activités particulièrement nuisantes, si y’en a d’autres qu’on peut localiser là ; qu’est ce qui fait que vous êtes le plus ennuyés ou pas ; il faut le dire de manière professionnelle. Je pense qu’on ne peut pas décider de manière brutale de quelque chose qui met en jeu, la vie des gens. C’est une éthique de responsabilité. ça ne viendra peut-être pas assez vite pour vous, mais sachez que quand on a mis la plage de silence, on l’a mise pour votre bien-être. »
Bon vols, et bon vote !
Christine Ascione, Présidente de l’ADATE