Bonjour, à tous,
Lors de la dernière réunion concernant les procédures en auto-information, sise à Toussus, le 2 Avril 2012, les usagers ont manifesté leur souhait de collaborer à la sécurité des vols, et à la préservation du survol de l’environnement. Ils ont demandé que le passage par la verticale terrain (et donc au dessus du village de Toussus …) ne soit pas obligatoire, et qu’une facilité leur soit accordée pour intégrer le circuit par la trajectoire sierra-base.
la DGAC a bien voulu prendre en compte cette requête, mais en proposant de l’assortir d’une restriction du nombre d’aéronefs en circuit de piste, ce que nous avons refusé, dans le but de ne pas pénaliser encore plus l’activité école.
La DGAC à travers ses représentants présents ce jour a clos la réunion, annoncant qu’elle réfléchirait à cette demande, et que nous serions tenus informés des suites données.
Le 18 avril 2012, paraissent les nouvelles consignes locales, reprenant les parties d’aménagement de trajectoire, mais sans les associer à de nouvelles restrictions concernant le tour de piste …. restrictions qui sont apparues par NOTAM peu après, à notre grande surprise !
Nous nous interrogeons donc sur les motivations de la DGAC à faire paraître une information aéronautique par deux canaux différents, à des dates très proches, et sans avoir tenu quelque compte que ce soit des remarques qui lui sont adressées !
Il est déplorable de constater que les propositions des trajectoires qui vont dans le sens de l’optimisation du trafic, et de la protection de l’environnement ne puissent se concevoir sans limitations complémentaires, et en dehors de toute concertation.
Il est évident que l’ADATE saura faire remarquer à l’autorité de tutelle que ces procédés sont profondément incorrects, et que le risque est grand pour cette dernière de s’aliéner les divers interlocuteurs.
Il faut que la DGAC comprenne qu’elle doit revoir ses méthodes de travail collectif ; sa mission de service aux usagers des espaces aériens, étant de faciliter le trafic, non de l’entraver.